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L'antiquité du pays

 

L'ère du bronze

Notre pays entre à l'âge du métal grâce aux influences venues de la civilisation rhodanienne du bronze ancien (2300 à 1600 avant J.C.) ; ce qui confirme l'ancienne prévalence naturelle des vallées pour les communications préhistoriques. La haute vallée du Rhône, l'actuel Valais suisse, sont des centres métallurgiques innovants, ils semblent diffuser les premiers objets en bronze que l'on a trouvé en petite montagne : haches, comme celle dite des roseaux d'Arinthod [photo], ou, encore dans cet actuel chef lieu, d'autres objets plus énigmatiques telles ces grandes épingles ... [photo]
Cependant se hiérarchise la société : on retrouve dans la région de Salins, ou celle des lacs, les premières sépultures géantes, les tumulus monumentaux, qui attestent de la position prestigieuse du défunt. Cette région plus septentrionale que la nôtre semble avoir été toujours plus habitée et ouverte aux diverses communication : « la concentration de nécropole et d'habitats fortifiés [y] souligne la vitalité des axes d'échange SE – NO et des relations transjurassiennes » [Piningre, Regard]

De l'âge moyen du bronze (1600 – 1300 avant J.C.), la baume de Gigny témoigne, elle, d'influences venues plutôt de la haute vallée du Rhin, et de l'actuelle Alsace ; comme l'affirme Petrequin après l'étude de « ... cruche à col tronçonique, décor excisé, tasse carénée ... » [photo] La civilisation des tumulus nord orientaux centrée sur l'Allemagne du SO.... Productions régionales ....

Bronze final... plus de découvertes=plus de population. Compris dans le groupe Rhin Suisse France « ... ensemble culturel ... particulièrement homogène dans la céramique l'outillage et l'armement »

 

 

Croissance de la population, extension des cultures avec le métal, les échanges lointains se développent, mais la Petite Montagne, moins que la grande, reste plus à l'écart des grandes voies de communication que la région des lacs et le bas pays. Toutefois, les produits de Salins voyageront bientôt en masse vers Izernore et le Bugey par Arinthod
Oppidum de D : augmentation de la population, des techniques agricoles cf. regard
Par la nature chimique de ses découvertes, l'archéologie nous offre à remonter les âges techniques successifs : Après la pierre viennent les métaux. On a longtemps cru que le premier d'entre eux à être martelé par l'homme était l'or, noble métal qui qualifiait les temps des plus mythiques. Il y eut certes un âge d'or pendant lequel ce métal natif était rencontré affleurant à même le sol, et attirant par là l'attention des hommes toujours en quête de matériaux minéraux ou d'expériences nouvelles. Mais les scientifiques affirment que le cuivre était un métal bien plus couramment utilisé que l'or, et retrouvant de ces deux éléments des objets peu utilitaires, de parure ou à l'usage indéterminé, ils concluent que dès les temps des découvertes, les métaux furent perçus chargés d'une puissance sacrée ou symbolique.
L'argent est un métal natif dont l'usage est également attesté avant le développement de la métallurgie, et qui donnait aussi, chez les grecs, son nom à une ère.

 

Pour Rousset, "il n'est pas de contrée plus mythologique que le bassin de la Valouse"...
Rousset... A ces monuments témoins d'un mythe perdu dans notre vallée, ajoutons, enter Savigna et Fetigny, la Pierre Vesvre... et plus au sud, à Soussonne, l'homme et la femme de pierre, deux "menhirs gigantesques détachés des rochers qui bordent la rivière, et semblables à des statues égyptienne...", nous n'aurons, devant ces monuments, alors qu'à imaginer ce que fut cette vallée : un véritable" foyer druidique", au même titre que le furent plus loin la région des lacs au sources de l'Ain, Izernore plus en avale et Amberieu au confluent avec le Rhône.
Concernant notre quête topo mythique, il nous reste aussi de ces époques les indices que sont les légendes et les superstition, disparues aujourd'hui du champs scientifique, mais heureusement étudiées et recueillies par nos savants prédécesseurs comme M. Rousset ou Monnier, qui nous apprend la survivance de la Vouivre dans notre vallée : " à l'étincelante escarboucle, volant de la tour de Dramelay à celle de Montcroissant (commune de Cernon?). A Marigna, elle "avait sa retraite dans les rochers du voisinage, et venait se désaltérer dans le ruisseau du Valouson." [cette rivière avant de grossir la Valouse à C, formait a Marigna un îlot appelé "l'île au diable", également sujet de légendes druidiques locales, selon rousset].
Du château de la Villette, elle sortait chaque soir "pour se désaltérer au ruisseau de "dessous roche", à Sarrogna. (Dans la commune de Valfin, se trouve Montgefond, MonsGiffonis?, Montgifond, ou le mont du griffon : la fontaine de Cybèle, (également source sacrée de la Balme et colline du feu Pyramont))
On peut la voir aussi à Montjouvent, ce château en ruine sur la commune de Sarrogna, où, avant 1850, les habitants "croyaient à l'existence et au pouvoir des loups garous, des sorciers et des fées. celles ci se montraient selon eux, sous la figure de vieilles femmes et à la pale lueur de la lune qui relevait encore la blancheur éblouissante de leurs robes ; on les rencontrait près des fontaines ou sur le mont de la Fâ, presque toujours sous le nombre de trois... (Rousset fait remonter l'étym Montjouvent = Mont de Jupiter) .En effet, dans toute la vallée, ces figures aujourd'hui folkloriques, étaient redoutées : Dames blanches autour de la pierre Hénon a Arinthod, Dames vertes chasseresses à Oliferne, Un cheval ailé servant de monture au dieu tutélaire d'Arinthod, Segomon ; A Cornod, des fées, et un follet étaient particulièrement redoutées ; à Montgefond la fontaine de Cybèle ou l'Hippocrène de notre précèdent Pégase?

Ces énumérations s'offrent à nous faire remonter les temps antiques seulement pour les communes circonvoisines ; car l'on ne trouve pas de telles traces mythologiques à Chatonnay. Pourtant ces terres au dessus des confluents de la Valouse n'ont certainement pas manqué d'être parcourue ou exploitées, malgré les marécages auxquelles elles devaient ressembler alors. qui la faisait passer aux yeux des autochtones, pour une terre de mort. Ainsi ici a Chatonnay, l'archéologue ne retrouve t il guère qu'une métropole de l'époque mérovingienne. L'attribution originelle de la terre de Chatonnay fut peut être à la mort, thème renforce par les difficultés a traverser ces marais et les rivières aux traces complexes et fluctuants. Or les anciennes sépultures en pleine terre, ne laissent pas de traces.... au contraire on comprend que les meilleurs vestiges de monuments et de traditions se retrouvent aujourd'hui plus sur les lieux ou vivaient les autochtones, plutôt que sur les lieux ou ils étaient enterres.

Cette tradition de la vouivre perpétue peut être, comme le suggère DM Du culte des esprits dans l'ancienne Séquanie, la trace de l'ancien culte chamanique que pratiquaient les peuplades venues de l'orient sur nos terres. Et même son actuelle et principale résidence dans les ruine des châteaux, peut être en lien avec une éventuelle installation celte comme avec notre oppidum

 

!!! On ne trouve pas de traces antiques à C...
En revanche, des découvertes archéologiques positives ont été faites aux alentours, comme ces étranges épingles à collerette trouvées a Arinthod Vogna, et "dont leur longueur excessive et peu fonctionnelle en fait des objets de prestige, plus que d'utilisation courante (datée du XIII è s av jc, regard PM]. Les humbles d'alors nous ont aussi laissé leur "lame de faucilles en bronze, cet outil auquel nos ancêtres cultivateur accordaient une telle importance, ne connaissant pas la fer, que nous serions en droit de la qualifier de religieuse. Cette conception se comprend d'autant plus considérant son image symbolique de la lune, sur les cycles de laquelle se basaient les rythmes des travaux agricoles, ou enfin le décompte du temps par ces hommes cultivateurs. La lune étant symbole de la femme, soumise au même rythme, on peut penser logiquement à un système matriarcal pour ces époques celtiques reculées : considérons en effet la vouivre, les dames blanches et vertes, les fées, toutes figures féminines et divines, comme autant de reliquats transmis par la culture traditionnelle et orale locale, après deux changements majeurs de civilisation, de culture, et de religion : le passage à la religion impériale, et celui au christianisme, deux religion et civilisation hautement patriarcale. Ne nous étonnant plus de la déformation dont ont été sujets ces éléments sacrés d'une ancienne religion naturelle. Ces anciens peuples celtes, et leur religion dont il ne reste que des traces effacées, n'était elle même ni autochtone, ni uniforme, ni institutionnalisée ; elle procédait de fusion successives, à mesure de l'installation et du passage des peuples encore nomades pour la plupart.
Doc carte : Chateaux, Vouivre, Dames vertes, Blanches, decouv archéo, lieux dits révélateurs

Bien peu de mots purement gaulois nous sont parvenus dans notre langue nationale, alors combien peu de mots du dialecte Séquane pourront nous retrouver dans un patois que l'on a oublié?
Heureusement nous reste la terre et ses multiples dénominations, qui sont généralement parmi les plus anciens mots d'une langue. La toponymie sont aujourd'hui en plein dans le champs de la recherche scientifique. Cet outil de l'histoire locale nous sera toutefois plus nécessaire pour l'antiquité récente GR. On peut signaler une légende qui rime avec Arinthod, nom sur lequel s'escriment les meilleurs toponymistes, à cause de son ancienneté : tante ARI (vient de AR, riviere) + THAU dieu gaulois au marteau ou TOUTATIS, dieu tutélaire : litt " le lieu sacré de... pres de la riviere

Condes la dame de la manche, aiguille de rocher naturelle à la grange Verchamps. D Monnier p205 "sur la rive opposée de l'Ain, à Ufelle ou Dortan, se dressait aussi une pierre qui vire. A proximité : mont du Solier (soleil) et Mas Belin (temple de bel, culte de la pierre)

L'âge du fer
A Chavéria comme dans la haute vallée de l’Ain, des chefs de l’aristocratie sont inhumés sous des tumulus, où l’on retrouve leurs épées de bronze et de fer, et leur vaisselle rituelle pour l’ultime libation. Les terres cultivées sont probablement au pouvoir de cette aristocratie. Les premiers bourgs celtes apparaissent : Orgelet, Arinthod, Fétigny, par où transitent massivement les produits de Salins….

Les Séquanes…

Les Gallo Romains
Les terres conquises sont mises en valeur par les colons et vétérans latins, dont les noms propres baptisent leurs domaines fonciers, qui deviendront les villages de la Petite Montagne. A Arinthod, le temple dédié à Mars « aux grandes victoires » succède à un plus ancien haut lieu de culte druidique. Une forte implantation Gallo Romaine s’observe aussi à Marigna ou Dramelay, par ses traces archéologiques, toponymiques et traditionnelles.
A Chatonnay, les temps celtiques du dernier âge du fer n’ont pas laissé de traces évidentes, contrairement à la plupart des villages voisins. Ainsi Arinthod, Dramelay…

Naissance fondation des villages période GR I-II s ap JC = fondation des villae C., D., Savigna, ugna marigna

Peut être y avait il déjà quelques habitats isolés, temporaires, mais rien n’indique comment s’est effectué la conquête romaine dans la région

Dans les faits, c’est les romains qui ont crée chaque villages qui n’étaient en leur temps qu’un seul domaine appartenant à un seul propriétaire. D’où le nom en a ou acum

Plan type de la villa : cf archéo de la F rurale
Preuves « derriere,la ville » et alignement NS et EO du village
Voies romaines et celtiques Lyon- Besançon par Monnetay, Nancuise et Orgelet
                                               Suisse antre Izernore par Fétigny et Arinthod
Voies Vicinales vers Marigne, Givria, etc    (faire une carte)

Celtes et gallo-romains 
A l’entour, les implantations humaines et les voies de communication accréditent la présence d’une villa romaine, révélée par le lieu dit «  derrière la ville ». C’est peut être la première construction en pierre sur la terre Chatonnoise.
L’occupation attestée à l’entour accrédite l’idée de la présence d’une villa romaine, révélée par le lieu dit « derrière la ville ». C’est sans doute la première construction en pierre à la place qu’occupe actuellement le village. Mais depuis longtemps, ce territoire des confluents Valousiens était un nœud de communication, et deux voies, que l’on qualifie au moins de romaines, vinrent s’y rencontrer : l’une, d’est en ouest, liait Fétigny et Arinthod à la grande voie de Lugdunum à Vesontio ; l’autre, nord sud, reliait la vieille capitale du pays, Tremiliacum ou Dramelay, à  la plus antique des cités du voisinage, Orgelet, parallèlement à une voie bien plus ancienne, et mieux connue, qui passait par Fétigny, Arinthod et allait jusqu’à Izernore, autre grande cité celte. Même si la communication qui nous intéresse ne se développa réellement que durant les grandes invasions, il reste que Chatonnay fut toujours un point de passage obligé pour traverser la Valouse en évitant les marécages en amont des confluents.  : pour plus de sécurité, pour mieux voir sans être vu, on devait voyager de places forte en hauts lieux par les coteaux et les lignes de crêtes. C’est l’époque où les châteaux, alignés le long des monts boisés, se communiquaient par signaux lumineux

On connait le sanctuaire de Segomon, recouvert par Mars et Notre Dame d'Arinthod. On ne sait si un tel scénario de substitution eut lieu au sanctuaire qui s'élevait près de l'oppidum de Dramelay, mais on peut le supposer connaissant l'antiquité du lieu. Sur ce qui deviendra le château fortifié, une église sera dédiée à Saint Martin, premier évangélisateur des Gaules, comme un signe de l'ancien culte païen renversé. Un culte qui put être dédié au dieu de la vigne, Bacchus gallo romain, car à proximité sont des lieux dits en "Bacchus", et plus loin "sur Bacu" , à Chatonnay, près de la Cascade du Dard . Il serait fallacieux de nier ces indices en invoquant plutôt le mot patois local "bacu" qui désigne une maison sommaire de vigneron, car ce mot peut procéder de l'étymon désignant le dieu de la vigne, ou par extension, les vignes elles même.
Le culte de Bacchus et ses origines...
Le sanctuaire naturel de la Cascade : un lieu de culte antique ?...

Aux premiers siècles de notre ère, une villa Gallo Romaine était déjà installée sur l'emplacement actuel du village.
En reste en effet, les indices que sont le lieu dit "derrière la ville", l'orientation parfaite du village et de son sanctuaire, et la forme caractéristique du parcellaire remembré à cette époque.
Mais il est à croire que le nom de la villa s'est perdu, que le nom de C s'est formé ensuite, sous l'influence de Dramelay, et grâce à la présence de l'enceinte en Cravalle et de la redoute au pre chatelain*;;;

Pas de traces antiques à C... Bien sûr, la configuration hydrologique particulière de ce lieu en fit très tôt un point stratégique pour la défense des cités attestées avant l'époque romaine : située au pieds de Dramelay, entre Orgelet, Fétigny et Arinthod, et non loin de la frontière entre deux peuples antiques, frontière à présent seulement suggérée par le tracé des diocèses de Lyon et de Besançon, ou celui des région franc-comtoise et rhône alpine.


Pays Valousien : archéologie histoire mémoire légendes poésies

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